Développement des solutions de désensimage par CO2 supercritique chez DFD

06 . 04 . 2020

Retrouvez également les informations sur l’utilisation du CO2 supercritique pour le désensimage de tissus et textiles techniques.

Les avantages du CO2 Supercritique : ZOOM sur le désensimage de tissus médicaux

Si les applications du CO2 Supercritique sont vastes, ses atouts pour chaque application sont bien spécifiques. Lors d‘un précédent article, nous avons détaillé les textiles techniques, il s’agit ici d’évoquer les spécificités exclusives du CO2 Supercritique sur le désensimage de tissus médicaux sous toutes ses formes : synthétiques, en polymères de type PP, PLLA, ou PET, en fils, en poudres, en tissus…

Le CO2 supercritique pour le désensimage de tissus médicaux : sans eau ni solvant, ni résidus

Le nettoyage au CO2 SC est réalisé à partir de CO2 liquéfié qui est monté en pression et chauffé pour atteindre le domaine supercritique. Il est totalement sec, sans eau ni solvant et permet un nettoyage sans résidu en salles blanches. Il offre une très bonne compatibilité avec la majorité des polymères qui sont préservés par un fonctionnement à basses températures, entre 35 à 50° C. L’élimination d’huile d’ensimage des textiles (qui représente par exemple entre 2 et 2,5% de la masse du textile) par le CO2 Supercritique, est comparable aux niveaux atteints avec les procédés classiques : ≤0,1%, mais sans aucun ajout de détergent et donc sans aucune trace de solvant résiduel (analyse selon la norme NF S 94-167-5).

L’objectif du traitement au CO2 d’éliminer les huiles d’ensimage dans les textiles est donc atteint en un seul traitement.
Ce traitement évite aussi les rinçages successifs et le séchage, d’où une économie d’énergie et un gain de temps.

La consommation d’eau réduite à zéro a aussi des effets bénéfiques pour l’environnement. Elle supprime toute pollution des eaux de nettoyage. Mais aussi, elle simplifie fortement le retraitement des huiles d’ensimages, car il n’y pas de mélange d’huile dans l’eau, ni résidus de solvants organiques.

Le dégraissage au CO2 Supercritique permet aussi d’abaisser la charge biologique ou Bioburden

Grâce à ses propriétés reconnues de stérilisation, la technologie du CO2 supercritique va plus loin en termes de charge biologique. Les traitements DFD contribuent à abaisser le BioBurden de 4 Log, soit jusqu’à 20 fois plus que des procédés classiques traditionnels (lessiviels ou d’extraction Soxhlet à l’éther). Ensuite, les pièces ainsi pré-traitées nécessitent un temps de stérilisation réduit par les procédés classiques de stérilisation (rayons gamma, oxyde d’éthylène, vapeur sèche…).

Le CO2 Supercritique présente des coûts d’exploitation réduits

Les fabricants de dispositifs médicaux implantables apprécient la productivité du procédé DFD avec des coûts d’exploitation divisés par 4 voire plus selon les cas. Le temps du processus de lavage est drastiquement réduit : comparé aux procédés lessiviels traditionnels, on passe de 10 à 24 heures en plusieurs opérations, à entre 30 et 120 minutes en une seule opération de traitement.

Les limites du procédé au CO2 pour le traitement des tissus médicaux 

Toutes les huiles d’ensimage ne sont pas solubles de la même manière dans le CO2. Pour mettre au point la recette de lavage (pression, température, activateurs de lavage, durée…), il sera nécessaire de procéder à des essais.

Conclusion : un procédé à valider pour vos prochaines gammes

Le procédé de dégraissage au CO2 Supercritique est plus compétitif sur les tissus médicaux implantables sous toutes ses formes car il permet à la fois d’abaisser la charge biologique de plusieurs Log mais aussi de diminuer fortement les temps de lavage et de stérilisation. DFD se tient à la disposition des industriels pour réaliser des essais et valider les performances sur pièces réelles.

Site internet : https://www.dfd-co2.com/fr/

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