Développement des solutions de désensimage par CO2 supercritique chez DFD

Retrouvez également les informations sur l’utilisation du CO2 supercritique pour le désensimage de tissus médicaux.

Les avantages du CO₂ Supercritique – ZOOM sur le désensimage de tissus et textiles techniques

En matière de textiles, le CO₂ Supercritique ou CO₂ dense sous pression présente des avancées majeures sur le désensimage de textiles neufs non tâchés. Cela s’applique surtout aux textiles techniques pour l’habillage de sièges par exemple de voitures, trains, avions,… ou par extension tous les textiles neufs du mobilier ou de l’habillement.

Le CO₂ supercritique pour le désensimage de fils ou textiles : les vertus de l’absence d’eau

Le nettoyage au CO₂ SC est réalisé à partir de CO₂ liquéfié qui est monté en pression et chauffé pour atteindre le domaine supercritique. Ce procédé est donc totalement sec, sans eau ni solvant, et réalisé à basses températures, entre 35 à 50° C. Il évite ainsi complètement le retrait dimensionnel du textile souvent constaté. De plus, il s’affranchit du séchage, d’où une économie d’énergie et un gain de temps pour le procédé.

La consommation d’eau réduite à zéro a aussi des effets bénéfiques pour l’environnement. Elle supprime toute pollution des eaux de nettoyage. Mais aussi, elle simplifie fortement le retraitement des huiles d’ensimages, car il n’y pas de mélange d’huile dans l’eau, ni résidus de solvants organiques. Cette huile d’ensimage, récupérée par la machine de lavage au CO₂, est aussi potentiellement recyclable.

Le CO₂ Supercritique : un solvant vert neutre sans odeur ni effet sur les couleurs

Comme le CO₂ Supercritique est un solvant neutre, il n’a pas d’odeur, il ne modifie pas non plus les odeurs, ni ne re-dépose de nouvelle odeur lors du désensimage. Il préserve les couleurs des textiles et n’a aucune modification, ni altération des couleurs de textiles. Il préserve également les propriétés mécaniques des tissus.

Le désensimage au CO₂ Supercritique : des coûts d’exploitation réduits

Au regard de tous ces avantages, il a été constaté pour le désensimage de textiles, des coûts d’exploitation divisés par deux, quand on le compare au lessiviel. Ceci est notamment dû au traitement à basse température et de l’absence de séchage, qui permet de diminuer les coûts d’énergie. De plus, avec le procédé au CO₂, le temps de désensimage constaté peut prendre de 2 à 4 fois moins de temps.

Les limites du procédé DFD au CO₂ pour le traitement des tissus en bobine 

Comme le traitement au CO₂ dense nécessite une montée en pression puis une détente, il doit être réalisé en batch et n’est pas adapté à un lavage en continu. Il sera donc nécessaire d’adapter les méthodes de lavage. L’autoclave sous pression permet de traiter des bobines d’une taille inférieure à 600 mm de diamètre extérieur. Pour permettre une bonne diffusion du solvant dans le tissu, le procédé DFD au CO₂ nécessite d’enrouler le tissu sur un mandrin central perforé qui permettra de diffuser le CO₂ dense sous pression de façon homogène au travers de la bobine. En revanche, pour des tissus confectionnés, un remplissage en vrac est tout à fait compatible avec le CO₂ dense sous pression.

Site internet : https://www.dfd-co2.com/fr/